L’utilisation des sols variée sur un élevage bourguignon

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Les différences de potentiel agronomique sont également fréquentes au sein d’une exploitation. Un éleveur choisit d’implanter ses cultures sur telle ou telle parcelle selon plusieurs critères. Il doit prévoir l’alimentation de ses troupeaux en quantité et qualité (pâtures mais aussi cultures et fauches pour l’hiver) en fonction de contraintes pédoclimatiques (caractère labourable, inondable, pente…), parcellaires (distances aux bâtiments) et réglementaires (zone de captage d’eau potable par exemple).

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Utilisation des sols par un éleveur (Saône-et-Loire)

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Ainsi, de nombreux éleveurs qui valorisent par le pâturage ou la fauche des surfaces non labourables ont, en complément, des terres plus appropriées à la culture pour produire des fourrages. Les hectares de maïs et de céréales permettent de sécuriser l’exploitation d’un point de vue de la qualité et de la quantité de la ration.

Ainsi, dans le cadre du cahier des charges AOP du mont St Michel, l’agneau et les brebis dits de « prés salé » doivent passer au moins 230 jours par an sur les herbus mais leur alimentation peut être complémentée par des fourrages, céréales et oléo-protéagineux. Les éleveurs utilisent donc le plus souvent deux milieux en complémentarité pour satisfaire leurs besoins.

C’est aussi cette synergie que l’on observe entre les régions de montagne spécialisées naisseurs herbagers et les régions de plaines, avec leurs ateliers d’engraissement bénéficiant des fourrages, céréales et coproduits.

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Note : Les illustrations, cartes et textes sont issus de L'Atlas de l'élevage herbivore en France aux Éditions Autrement. Ces éléments ne peuvent être utilisés pour un usage autre que personnel.