Louise Denisot : Mon but est d'apporter du plaisir, des idées, de la fantaisie...

Texte

Louise DenisotComment vous est venue cette passion pour la cuisine ?

LD : Curieuse et gourmande depuis toute petite, c'est auprès de ma grand-mère maternelle que j'ai fait mes premiers pas en cuisine. Et cela ne m'a jamais lâché !!

Comment définiriez-vous votre cuisine ?

LD : Je dirais "détendue du tablier"! Mon but est d'apporter du plaisir, des idées, de la fantaisie, mais aussi et surtout de la simplicité au quotidien.

Vous intervenez à la télévision, vous publiez des livres, la cuisine, c’est un partage ?

LD : Absolument, manger ensemble, nourrir est d'ailleurs le tout premier des partages. Il est toujours réjouissant de savoir que les recettes circulent et surtout que chacun se les approprie.

Que tirez-vous de vos expériences à la télévision ?

LD : À la télévision, il faut mettre beaucoup de vie dans ce que l'on fait et, ça tombe bien, la cuisine, c'est la vie ! On y apprend simplement à être didactique, mais à part ça, c'est comme à la maison !

Pourquoi avoir accepté d’être l’ambassadrice du veau ?

LD : J'étais d'abord très flattée que l'on fasse appel à moi ! Le veau est une viande que j'affectionne particulièrement et qui fait vraiment partie de mon quotidien, sous toutes ses formes, j'étais donc ravie de collaborer à cette campagne.

Quel est votre morceau préféré dans le veau ?

LD : J'aime beaucoup l'épaule pour faire un bon sauté en cocotte, ou des petites côtes filet que je fais cuire au four.

En cuisine, quelle est l’intérêt de cuisiner du veau ?

LD : Il est plutôt rapide à cuire et la diversité de ses morceaux permet de le manger à toutes les sauces, de la grillade au pot au feu ! C'est également une viande plutôt maigre, ce qui ne gâche rien...

Un conseil pour être certain de réussir la cuisson du veau ?

LD : Tout dépend vraiment du morceau et de la recette, pour un rôti, une grosse côte ou un grenadin, gardez-les bien rosés à cœur. Surtout ne "violentez" pas la viande avec une cuisson trop forte et rapide, cela la ferait durcir. D'autres morceaux, quant à eux, se prêtent très bien à de longues cuissons douces et confites, l'assurance de ne pas se tromper !

Que cuisinez-vous pour épater vos amis lors d’un déjeuner ?

LD : Je fais colorer un beau jarret de veau entier en cocotte puis j'ajoute quelques épices, de la sauce soja, du vinaigre de riz et un peu de miel. Et c'est parti pour 4 h de cuisson au four à 160° C. Ça se mange à la petite cuillère !

Une recette ultra simple, avec 3 fois rien, pour cuisiner le veau au quotidien, ce serait quoi ?

LD : La boulette ! J'utilise beaucoup la viande de veau hachée au quotidien. Ajoutez un peu de chapelure, un bonne cuillerée de yaourt pour le moelleux et les herbes qui vous tombent sous la main (menthe, coriandre, persil, cébette), un zeste de citron et formez des petites boulettes que vous ferez cuire à la poêle, bien colorées et éventuellement déglacées avec un peu de vin blanc, un régal !