L’élevage biologique : le respect des équilibres avant tout !
Aujourd’hui, nous allons parler de viande bio.
L’agriculture biologique, ça vous dit peut-être quelque chose. Mais l’élevage biologique ? Il s’agit d’un mode de production des viandes respectueux de l’environnement.
Les principes sont simples : à travers un cahier des charges précis, les éleveurs s’engagent à respecter les équilibres naturels, c’est-à-dire l’harmonie entre les sols, les végétaux et les animaux.
1er principe : la sélection de races adaptées au milieu
Les éleveurs doivent d’abord choisir des races en fonction de l'environnement et des conditions climatiques pour qu’elles soient naturellement résistantes aux conditions de la région.
Cette « résistance naturelle » leur permet de mieux faire face aux agressions extérieures, et de limiter les risques de maladie. Résultat : la santé des bêtes est préservée, ce qui permet de pérenniser leurs lignées.
2e principe pour le maintien de la fertilité des sols : le recyclage des matières organiques.
Savez-vous que dans l’élevage bio, les déjections des animaux ont une réelle utilité ?
Si si ! Mélangées à la paille, elles se transforment en fertilisant naturel – le sol est riche en matières organiques, ce qui va favoriser la croissance naturelle des cultures.
3e principe adopté : la rotation des cultures qui préserve les équilibres naturels des sols.
Elle est pratiquée pour enrichir naturellement les terres.
L’élevage bio est respectueux des cycles naturels. Les sols ont le temps de se reconstituer grâce à la rotation de ces cultures. Par exemple, une année du maïs, une autre année du blé et ainsi de suite… Cette succession de cultures, ça favorise la non-prolifération des parasites !
Les haies qui entourent les champs empêchent l’érosion des sols par les eaux de ruissellement. Ainsi les cours d’eau sont protégés ce qui permet de préserver une bonne qualité des eaux.
4e principe : l’autonomie des exploitations
Les récoltes effectuées sur l’exploitation permettent de nourrir les animaux.
Ils sont nourris avec une alimentation végétale, variée, et équilibrée issue exclusivement de l’agriculture biologique et, si possible, produite sur ou autour de l’exploitation : surtout pas d’OGM, et encore moins de produits chimiques de synthèse comme certains pesticides.
Par exemple, en revenant à des méthodes traditionnelles telles que le travail mécanique des terres, on favorise l’élimination des mauvaises herbes sans l’intervention de produits chimiques. Une façon de résoudre ce problème en toute simplicité.
5e principe : des animaux « bien » élevés, dans le respect de leur cycle de vie.
Ensuite, les éleveurs doivent leur offrir un cadre de vie préservé, c’est-à-dire, lorsque les conditions climatiques sont mauvaises, un lieu à l’abri lumineux et aéré, avec suffisamment d’espace pour circuler librement tandis qu’à la belle saison, les animaux profitent de grands espaces à l’extérieur.
C’est le respect de tous ces principes qui permet d’obtenir des viandes bio.