Visite de la boucherie Super U de Poitiers

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Il est fier de son étal et de son équipe ! Et c’est mérité. France Martin est le chef du rayon boucherie du Super U de Poitiers. Souriant et tonique. La poignée de main est vigoureuse, il écoute attentivement le client. Ici, l’espace boucherie est devenu « la locomotive du magasin ». Un espace impeccablement tenu et décoré avec soin. C’est très gai, frais, on en a « plein les yeux ». On a envie de s’y arrêter, le regard se porte sur les belles pièces de viandes maturées…

« vous savez, pour nous aussi, une viande de qualité, c’est un plaisir à travailler ! »

Des viandes locales

Impeccable et sanglé dans son tablier rouge, le chef boucher ne se fait pas prier pour expliquer par le menu, la provenance des viandes qu’il travaille avec son équipe : locales et de qualité. « Viande bovine de race Parthenaise, veau certifié « Les Vitelliers », agneau Label Rouge « Agnocean », Porc Label Rouge « Opale » : la qualité, c’est important pour les clients, ils la recherchent. Aujourd’hui, on achète un peu moins, mais mieux ». Un brin confidentiel, le chef du rayon boucher poursuit son propos: « vous savez, pour nous aussi, une viande de qualité, c’est un plaisir à travailler ! ». Soutenue dans cette voie par le directeur du magasin, Gil Couturier, l’équipe bouchère apprécie que « la direction leur fasse confiance ». La reconnaissante d’un vrai savoir-faire boucher.

Le rayon découpe l’emporte sur les barquettes !

Ici, le rayon boucherie a littéralement écrasé la vente en barquettes. « Aujourd’hui dans notre magasin, 70% des ventes se font à la découpe, les clients viennent spécialement pour retrouver la qualité qu’ils ont appréciée ». Ne reste que 30 % des viandes vendues en barquettes au rayon libre-service. « Devant l’étal, à la découpe, les clients discutent volontiers, ils sont friands de conseils ». Selon les saisons, on grille ou l’on mitonne. Le boucher est toujours d’un grand conseil pour les temps de cuisson, les préparations qui « vont bien » ou même des conseils de base. « Les jeunes qui se mettent à la cuisine sont avides de recettes, d’astuces. Les personnes plus âgées nous interrogent davantage sur la qualité des viandes ». Les Journées portes ouvertes, c'est aussi toute l'année !

« Depuis longtemps, ce métier m’attire. Ça y est, je suis enfin en formation et en boucherie, ça me plait »

Quand les clients nous félicitent

« Quand un client ou une cliente revient en nous disant que le rôti acheté la semaine précédente était bon, c’est une vraie reconnaissance du métier, ça fait plaisir ».  Et pas qu’à France Martin. Les quatre salariés qui travaillent à ses côtés, sont sensibles aux compliments. Du baume au cœur, pour ce métier trop oublié des jeunes ou des parents que l’apprentissage repousse. Ici, la nouvelle apprentie est une jeune femme, très motivée. « Depuis longtemps, ce métier m’attire. Ça y est, je suis enfin en formation et en boucherie, ça me plait ». Au cœur des savoir-faire !

On fait venir les éleveurs au magasin

L’origine des viandes intéressent de plus en plus les clients. Ils veulent savoir d’où vient la viande, comment sont nourris et élevés les animaux. « Plusieurs fois dans l’année, on fait venir des éleveurs, de bovin ou d’agneaux, pour qu’ils témoignent sur leur métier, qu’ils expliquent très concrètement leurs façons de produire ». A tous les coups ça marche : les questions fusent !