Martin Provost, "Bifteck"

Un roman tendre comme une araignée

Texte

A Quimper, André naît dans la boucherie familiale Plomeur à l’aube du XXème siècle. Elevé dans la viande, à peine sevré, le premier mot qu’il prononce est « bifteck ».

Les noms des morceaux de bœuf en guise d’abécédaire et la caisse enregistreuse du commerce parental lui tiendront lieu d’école. C’est décidé, il sera boucher ! Initié au plaisir par une marchande de primeurs, le jeune apprenti se découvre très vite un talent caché, celui de faire « chanter les chairs ». Devant la révélation de cette sensualité hors normes, les clientes bretonnes se pressent à la boucherie qui prospère très vite… 

Ce roman nous fait voyager dans l’univers foisonnant de la viande – raconté avec volupté et précision – et trace le destin aventureux d’un père de famille nombreuse, couvant ses sept enfants comme un animal le ferait d’une portée. 

Le troisième roman de Martin Provost est un conte initiatique d’un boucher doué à qui tout peut arriver. Une langue riche, un rythme haletant, aussi tendre et persillé qu’une araignée, le morceau de choix du boucher.

Martin Provost est également le réalisateur du film « Séraphine » récompensé en 2009 par sept césars.

Texte

Bifteck, un roman tendre comme une araignéeBifteck
Martin Provost
Ed. Le Livre de Poche

Date de parution : août 2010

Format : 202 x 140 mm
128 pages