L’affirmation des grandes régions d’élevage

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L’élevage français, encore présent sur une grande part du territoire, repose sur des bassins de production spécialisés, où exploitations et entreprises agroalimentaires associées maillent et animent des campagnes souvent fragiles.

Les foyers laitiers sont répartis selon un « croissant laitier », qui court de la Vendée à l’est du Massif central, dans des territoires à fort potentiel fourrager. Le Grand Ouest regroupe plus de la moitié de la collecte nationale, mais il faut aussi compter avec les montagnes d’Auvergne, du Jura et de Savoie, fiefs de fromages reconnus et sous signes de qualité (AOP).

Composition des cheptels herbivores en France

Les zones bovines allaitantes se répartissent entre le grand Massif central incluant les piémonts limousin et bourguignon, les Pays de Loire ou les Pyrénées. Les moutons se sont repliés au sud de la Loire sur des terrains difficiles et secs comme ceux du Sud-Est ou dans des élevages mixtes bovins-ovins du Centre-Ouest à la Bourgogne.

Enfin, des bassins laitiers ovins et caprins profitent de fromages renommés (rayon de Roquefort, Pyrénées-Atlantiques ou Corse pour les brebis ; Centre-Ouest, Touraine, causses du Sud-Ouest ou Provence pour les chèvres). En plus des potentiels agronomiques et fourragers de chaque région, la géographie de l’élevage français s’explique aussi par l’existence de filières organisées autour de coopératives et d’entreprises et de produits identifiés par des signes de qualité (veaux de l’Aveyron et du Ségala, ossau-iraty…).

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Note : Les illustrations, cartes et textes sont issus de L'Atlas de l'élevage herbivore en France aux Éditions Autrement. Ces éléments ne peuvent être utilisés pour un usage autre que personnel.